Le mot, désormais international, vient du japonais tsu, « port », et nami , « vague ». Il fut créé par les pêcheurs japonais qui, après une journée en mer calme, retrouvaient leur port d'attache dévasté. Il est préféré au mot français « raz de marée » en raison du caractère inadapté de « marée » et de sa possible création par les vents ; « raz » en revanche est adéquat, provenant du viking et passé au breton (Pointe du Raz) et signifiant vitesse ; il a également donné « race » (course) en anglais. L'onde a en effet une vitesse de propagation variant de 500 à 800 km/h.
Le tsunami du 26 décembre 2004 est sans doute le plus meurtrier de l'histoire humaine : 250.000 morts. En Asie du Sud-Est, c'est en 1782 qu'était survenu le tsunami le plus meurtrier : 40.000 décès. En fait celui-ci aurait fait beaucoup plus de morts que celui de 2004 si le peuplement des côtes avait été équivalent.
Au XVIIème siècle av. J.C., en Grèce, l'éruption du volcan Santorin entraîna un tsunami qui aurait fait disparaître la civilisation crétoise minoenne. Lisbonne fut dévastée à 80% et 90.000 personnes périrent le 1er novembre 1775. Le record du monde de hauteur de la vague, 500 m, fut atteint en Alaska le 9 juillet 1958.
C'est l'Océan Pacifique qui détient le record de fréquence des tsunamis : près de 60 par an.
Les dangers liés aux tsunamis sont dus :
Les victimes emportées par un tsunami peuvent être :
Enfin, le reflux du raz-de-marée est capable d'emmener des personnes au large, assurés d'une mort certaine en l'absence de secours -qui sont généralement impossibles en raison du chaos terrestre.
Après le cataclysme de 2004, un système commun d'alerte tel qu'il existe pour les côtes du Pacifique est en cours d'installation mondiale : balises immergées, balises flottantes émettant vers des satellites, information des autorités en temps quasi réel, alerte des populations ; balisage terrestre des routes et chemins permettant l'évacuation optimale vers des zones d'altitude ou les plus reculées à l'intérieur des terres. Malheureusement ce système sera peu efficace pour des petites îles sans relief comme les Andaman ou Maldives.
Un tremblement de terre, même minime, perçu en région côtière, un brusque retrait de la mer ou la visualisation lointaine d'une grande vague, voire un comportement inhabituel des animaux ne doivent pas inciter à sortir son appareil photo. Il faut immédiatement, et dans le calme :
Une fois la vague passée :
En mer et bord de mer
Dans un premier temps, il faut craindre les maladies féco-orales, liées au croisement de la chaîne de l'eau potable et celle des excréments humains : choléra (là où il y en avait antérieurement), typhoïde et autres salmonelloses, shigellose, maladies liées à E. coli, amibiase, giardiase, hépatites A et E, infections à entérovirus, rotavirus...
Dans un second temps, ce seront les maladies vectorielles ou à hôtes intermédiaires : paludisme, dengue et autres arboviroses.
Par ailleurs, il faut craindre :
Et enfin les séquelles psychologiques.
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