Maladie de létalité comprise entre 15 et 50%, ne bénéficiant d'aucun traitement curatif spécifique, la fièvre jaune est actuellement gravement réémergente : incidence multipliée par 6 au cours des trois dernières décennies.
Elle menace désormais les villes et les toujours plus grandes conurbations africaines et sud-américaines. Les raisons de cette expansion endémo-épidémique sont :
La permanence du virus chez le moustique, sa transmission de l'Aedes aegypti femelle à ses larves, et surtout l'existence d'un immense réservoir animal (primates inférieurs) rendent l'éradication impossible sauf à rayer de la carte les forêts tropicales africaines et américaines, poumons de la planète.
Il en résulte que le seul moyen de protection repose sur la vaccination, laquelle est extrêmement efficace (près de 100% pour une injection qui permet une protection de plus de 10 ans, sans doute beaucoup plus). La lutte antivectorielle, qui ne devrait pas être négligée et qui pourtant l'est, est néanmoins hasardeuse, plus difficile à mettre en oeuvre et plus coûteuse.
La couverture vaccinale des voyageurs français à risque connait un déficit de 10-15%. Au cours des deux dernières années, les cas rapportés chez les voyageurs européens ont été plus nombreux qu'au cours des deux dernières décennies.
Effets secondaires possibles du vaccin antiamaril
- Réaction d'hypersensibilité aux oeufs, aux protéines de poulet, ou à tout composant du vaccin.
- Réactions d'hypersensibilité graves (exemple : anaphylaxie) suite à une précédente injection d'un vaccin de la fièvre jaune.
- Immunosuppression qu'elle soit congénitale, idiopathique ou résultant d'un traitement corticoïde par voie générale (à des doses supérieures à celles qui sont utilisées par voie locale ou en inhalation), ou due à une radiothérapie ou à des médicaments cytotoxiques.
- Antécédents de dysfonctionnements du thymus (incluant thymome et thymectomie).
- Infection symptomatique par le VIH.
- Infection asymptomatique par le VIH quand elle est accompagnée d'une déficience prouvée de la fonction immunitaire (cf Mises en garde/Précautions d'emploi).
- Enfants âgés de moins de 6 mois (cf Posologie/Mode d'administration et Mises en garde/Précautions d'emploi).
- Maladie fébrile sévère en cours.
- Enfant de moins de six mois.
- Allaitement d'un enfant de moins de 6 mois.
- Grossesse.
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